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Et si on soignait nos blessures émotionnelles comme nos blessures physiques ?





Lorsqu’on se blesse physiquement — une entorse, une fracture, une coupure — la réaction est immédiate : on stoppe tout, on consulte, on soigne, on prend du repos, on fait preuve de patience.

Mais que se passe-t-il quand la blessure est émotionnelle ?

Souvent, rien. Ou si peu. Pas de pansement, pas de repos prescrit, pas de mots pour en parler. On serre les dents. On avance. On fait « comme si ».

Et pourtant… ces blessures invisibles existent bel et bien. Elles impactent notre sommeil, notre énergie, notre concentration, notre confiance. Elles influencent nos décisions, nos relations, notre santé à long terme.


Pourquoi cette différence de traitement ?


La blessure physique est visible, objectivable. Elle s’impose. Elle est reconnue, légitime. La blessure émotionnelle, elle, est interne, subjective, souvent minimisée par l’entourage ou par nous-mêmes.

On a appris à dire « ça va » quand ça ne va pas. À rester performant même dans la tempête. À culpabiliser de ralentir, même quand notre corps hurle à l’aide.


Les blessures émotionnelles les plus courantes


Sans même s’en rendre compte, nous portons souvent des blessures anciennes ou récentes, telles que :

  • La trahison (dans un couple, une amitié, une équipe…)

  • Le rejet, l’abandon ou le sentiment d’exclusion

  • L’humiliation, les paroles rabaissantes, les critiques répétées

  • La perte ou le deuil non exprimé

  • Le burn-out émotionnel, quand on donne trop, trop longtemps, sans se ressourcer

Ces blessures créent des mécanismes de défense, des tensions, voire de vrais blocages dans notre vie personnelle ou professionnelle.


Et si on changeait de regard ?


Il est temps d’apprendre à honorer nos émotions comme on honorerait une douleur physique.

💡 Une douleur n’est pas une faiblesse, c’est une alerte.

Elle nous dit : Quelque chose en toi mérite de l’attention.

Elle nous invite à ralentir, à réajuster, à prendre soin.


Comment prendre soin de ses blessures émotionnelles ?


Voici quelques clés pour entamer un processus de réparation douce :

🌿 Créer des rituels de pause : même courts, ils permettent de se reconnecter à soi. Une tisane en conscience, une respiration profonde, une musique apaisante...

🕯 Se fabriquer un espace de douceur, même symbolique. Une bougie, un carnet, un plaid préféré. Un coin où déposer ce que l’on ressent, sans jugement.

📖 Tenir un journal émotionnel : nommer ce qu’on traverse est un acte de guérison en soi.

🤲 Demander du soutien : parler à un proche, un thérapeute, ou à une communauté bienveillante peut faire toute la différence.

🎁 S’offrir une box bien-être mensuelle, comme un engagement envers soi. Un rappel physique que l’on mérite du soin, de l’écoute, de la présence. (Chez AylaM, c’est tout le cœur de notre mission.)



Et dans le monde professionnel ?


Dirigeants, managers, collaborateurs : nous avons tous un rôle à jouer pour valoriser l’intelligence émotionnelle et créer des environnements de travail plus humains.

Un salarié blessé physiquement aura un arrêt. Un salarié blessé émotionnellement aura un surmenage silencieux.

Osons inverser la tendance. Osons reconnaître que le soin ne se limite pas au corps. Osons remettre l’émotion au centre.


Conclusion


Et si l’on soignait l’invisible avec autant de soin que le visible ? Et si, au lieu de fuir nos blessures émotionnelles, nous leur offrions un espace doux pour guérir ?


🙏 Prenons soin de nous. Ensemble.



 
 
 

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